Vaccins, transmission et ségrégation.
"On savait depuis le début que l'effet du vaccin sur la transmission avait pas été étudié!". Vraiment?
Un député néerlandais au Parlement Européen, Rob Roos, à déclenché un raz-de-marée suite aux questions qu’il a posé à la représentante de Pfizer, alors qu’elle a dit tout candidement que l’efficacité du vaccin à empêcher la transmission avait jamais été testée.
Bien sûr, les gestionnaires du narratif, comme par exemple Jeff Yates des Décrypteurs, ont repris la balle au bond, et pour discréditer et réduire l’importance de cette affirmation, ont simplement dit “Rien de nouveau sous le soleil, on savait que l’effet du vaccin sur la transmission avait pas été étudié!” (je paraphrase), comme si la réaction des gens face à cet aveux était exagérée et devait être ignorée et dénigrée, comme le reste de ce que pensent les “conspis”. Ce pseudo-fait a bien sûr été répétée comme un mantra sur les réseaux sociaux.
En fait, c’est vrai, on savait très bien depuis le début que l’effet du vaccin sur la transmission du virus avait pas été testé, mais c’est pas ça le point. Le point est que toute la ségrégation envers les non-vaccinés (passeport, exclusion des espaces publics, mises à pied, expulsion d’établissements d’enseignement, interdiction de voyager par avion/train, tests à outrance, etc.) a été basée sur ce concept, que le vaccin empêchait la transmission du virus. Les sociopathes qui nous dirigent ont répété ad nauseam “on se fait pas juste vacciner pour nous, on se fait vacciner pour les autres” et qu’on était des anti-sociaux irresponsables qui se foutaient bien de tuer des gens.
À titre d’exemples, il y a eu Loïc Tassé, qui écrivait dans son article tristement célèbre que:
Les antivaccins sont à peu près impossibles à convaincre. Comme tous les croyants, ils sont imperméables aux arguments logiques. Quand les croyances des uns peuvent provoquer directement la mort des autres, il y a lieu d’agir. La Constitution et les chartes ne protègent pas les assassins. Il n’existe pas de droit à répandre la mort autour de soi. Les politiciens devraient tous condamner sans réserve les antivaccins et exiger une vaccination obligatoire.
Il y a eu le Premier Ministre du Québec, François Legault, qui a dit que:
Si moi j’étais un patient dans un hôpital, je n’accepterais pas qu’une infirmière non vaccinée soit proche de moi.
Et il y a bien sûr eu le discours déjanté de Justin Trudeau où il disait que le gouvernement Libéral protégeait les Canadiens des crottés de non-vaccinés:
You know what? If you don't want to get vaccinated that's your choice, but don't think you can get on a plane or a train next to vaccinated people and put them at risk. […] We need to be strong. We need to put people first.
Mais si on savait très bien que l’effet du vaccin sur la transmission avait pas été étudié, c’était quoi la science qu’on était supposé écouter quand ils disaient qu’on se faisait pas juste vacciner pour nous, mais pour les autres? Pour protéger grand-maman? Quand ils disaient qu’on était des dangers publics qui ne méritaient pas de droits, quelle science ils écoutaient? Quand ils disaient qu’on mettait les enfants des autres en danger, c’était en danger de quoi, si c’était pas de leur transmettre le virus? Des fameuses “formes graves” des non-vaccinés eux-mêmes?
L’aveu de Pfizer est une affirmation choc non pas parce-qu’elle nous apporte une nouvelle information, on le savait que ça avait pas été testé, mais parce-qu’elle confirme que tout le système de ségrégation poussé par les “experts”, les politiciens, les journalistes et autres activistes était pas basé sur la science, malgré qu’on nous ait répété le contraire. Quoi qu’en disent les gestionnaires du narratif, toute la haine qui a été manufacturée reposait sur l’idée que c’était correcte d’haïr les “antivax” parce-que c’était des agresseurs, qui mettaient la vie des gens en danger.
C’était ça, la vraie révélation. C’était connu depuis le début mais ça les a pas empêché de dire le contraire. Pourquoi? Pour ségréguer et attiser la haine.